Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 50% des Français ont peur de se rendre chez leur dentiste. En tête de ces angoissés, les enfants redoutent particulièrement les douleurs éventuelles causées par les soins qui leur seraient prodigués, ce stress augmentant dans la salle d’attente en raison des odeurs, des bruits des instruments…

Fort heureusement, de plus en plus de praticiens prennent en compte ce phénomène et mettent en œuvre quelques « trucs et astuces ».

En avant la musique !

De la musique est diffusée dans le cabinet pour apaiser les enfants mais également les parents, des lumières douces sont préférées à des néons agressifs, et on trouve même des diffuseurs de parfum. Il y a même parfois un écran de télévision pour distraire votre attention pendant les soins… Un dessin-animé pour les plus jeunes leur changera indubitablement les idées !

Par ailleurs, dans la salle d’attente, certains dentistes installent un aquarium dont les vertus sont reconnues pour calmer les visiteurs, notamment les plus jeunes encore une fois.

Si votre praticien n’a pas encore installé ces équipements ou gadgets, vous pouvez prendre les devants. Rien ne vous interdit d’apporter votre propre casque ou des écouteurs pour faire écouter les airs préférés de votre enfant pendant la séance.

Plus simple encore, la boule anti-stress à garder dans la main durant ce passage obligé…

Enfin, la plupart des dentistes acceptent volontiers d’expliquer leurs faits et gestes au fur et à mesure des soins. S’impliquer pendant la consultation permet de comprendre les actes réalisés et de dédramatiser d’après les praticiens du centre dentaire marseillais Exceldent.

Si cela ne suffit pas, sachez qu’il existe des méthodes plus radicales notamment pour les plus grands.

Pourquoi pas l’hypnose ?

Lorsque la peur se transforme en phobie alors que des interventions et des soins s’avèrent pourtant indispensables, une anesthésie générale peut être envisagée. C’est rare, mais pour des extractions délicates ou la pose de prothèses, cette alternative peut s’avérer nécessaire.

A défaut, une séance d’hypnose avant les soins peut être envisagée. C’est là encore assez rare, mais cette solution se développe et quelques praticiens la proposent quand ils ont suivi une formation adéquate.

D’autres dentistes installent des caméras et des écrans pour que les patients puissent suivre en direct les actes de soin, ce qui évite à ces derniers de se « faire leur propre film » et d’imaginer des choses terribles alors que le praticien ne fait que poser un pansement…

Enfin, depuis 2009, à l’instar de ce qui est pratiqué dans certains services hospitaliers, les chirurgiens-dentistes ont le droit de proposer un masque qui permet au patient d’inhaler du gaz Méopa (mélange équimolaire oxygène-protoxyde d’azote). Il a pour effet de diminuer l’angoisse et la douleur (en complément éventuel d’une anesthésie locale). A noter toutefois qu’il existe des contre-indications (chez les patients souffrant de certains troubles cardio-vasculaires notamment) et que ce supplément de confort n’est pas remboursé pat la sécurité sociale…